• Il s'en est allé, paisible, dans le paradis blanc

     

     

     

    En peintre je peux
    calmer  les eaux tourmentées
    faire de la lune
    un soleil éblouissant
    pour toi je suis sans pouvoir

     

    sans répit le vent
    tempête dans mes oreilles
    en saccades sourdes
    ce qui n'a plus rien du chant
    roule bruyant dans ta gorge

     

    La pluie tout le jour
    dehors le printemps sourit
    aux arbres en fleurs
    des gouttes sur mon visage
    ton regard fixant le mien

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    des fragments d'étoiles
    sertis dans ce ciel nocturne
    immobiliser
    la lumière avec ce souffle
    en cet instant apaisé

     

    A nouveau le vent
    des poussières soulevées
    me piquent les yeux
    celles dispersées sur l'eau
    me reviennent sur le coeur

     

    pour ne pas pleurer
    pour ne pas crier écrire
    au réel des signes
    garder en noir sur la page
    ce tout de toi en allé

     

     

    SIDO


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