Terrasses désertes
sur le sable ici ou là
des bribes de voix
le ressac avec la brise
endort mes pensées d'hier
allées fréquentées
par quelques passants masqués
l'amandier fleuri
me ferait presque oublier
comment je vivais avant
soleil insolent
sans aucune restriction
après 19 heures
fenêtres écrans invitent
un ailleurs contradictoire
le vent pousse sur la plage
rouleaux sur rouleaux
s'imposent dans mon présent
les images d'autres vagues
nulle ride sur la mer
masques au poignet
quatre marcheurs à distance
croisés sans bouder l'instant
SIDO