Evocation provençale, suite de 5 tanka
Sous un ciel bleu pur
nos collines enfiévrées
de soleil - pourtant
te voila pensif lointain
nulle clarté dans tes yeux
à perte de vue
l'ocre clair disparaissant
sous le parme - vois
les hampes des lavandes
ne boudons pas ce plaisir
pour tenir à distance
son rival porteur de pluie
le mistral sans cesse
s'est époumoné - tu sens ?
son souffle devient caresse
de thym des cistes en fleurs
la garrigue fête
les pétales blancs d'un jour
te rappelles tu le nôtre ?
le soleil s'incline
sur le chêne centenaire
tout semble chanter
la chance d'être assis là
côte à côte au bord d'un monde
SIDO
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