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POUSSIERES D'ECUME AUX YEUX
Il s'en est allé, paisible, dans le paradis blanc
En peintre je peux
calmer les eaux tourmentées
faire de la lune
un soleil éblouissant
pour toi je suis sans pouvoirsans répit le vent
tempête dans mes oreilles
en saccades sourdes
ce qui n'a plus rien du chant
roule bruyant dans ta gorgeLa pluie tout le jour
dehors le printemps sourit
aux arbres en fleurs
des gouttes sur mon visage
ton regard fixant le miendes fragments d'étoiles
sertis dans ce ciel nocturne
immobiliser
la lumière avec ce souffle
en cet instant apaiséA nouveau le vent
des poussières soulevées
me piquent les yeux
celles dispersées sur l'eau
me reviennent sur le coeurpour ne pas pleurer
pour ne pas crier écrire
au réel des signes
garder en noir sur la page
ce tout de toi en alléSIDO
Tags : Ecume, tristesse, pluie mer, soir, écriture, tanka
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Commentaires
Je suis triste à la lecture de ce si beau poème en pensant à ton chagrin. De ceux qui nous ont quittés, reste le souvenir dans nos coeurs pour que demeure encore leur présence si précieuse.
3QuichottineJeudi 28 Avril 2016 à 12:00Que dire ?
Les mots le plus souvent sont vains lorsque la peine est si grande.
Écris, écris... C'est un don que tu as de pouvoir dire ta peine, la crier dans tes lignes...
Écrire, c'est vivre et faire vivre encore.
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Des mots si émouvants pour dire ta peine,
tellement beau aussi...
Reste comme tu le dis "l'écume des jours"...si frêle et si fragile...
Que la" lumière "qui brille sur cette dentelle de mer t'apporte le réconfort pour vivre demain!
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Rien n'est simple!
Il n'y a pas de normes!
Quand les grands départs entrent dans nos vies,
J’ai écrit ton nom…
J’ai écrit ton nom sur le sable,
Mais la vague l’a effacé.
J’ai gravé ton nom sur un arbre,
Mais l’écorce est tombée.
J’ai incrusté ton nom dans le marbre,
Mais la pierre a cassé.
J’ai enfoui ton nom dans mon cœur,
Et le temps l’a gardé.
Anonyme