•  

     Le temps a coulé sur nos vies, que reste t il de ces beaux moments de partage ? Quelques notes de musique traînant dans une mémoire vacillante, des photos  soigneusement disposées dans l'album resté clos, témoins muets, inutiles, de ce qui n'est plus nous !


    accents de guitare
     à chaque coin de ruelle 

    Barcelone en joie
    as-tu oublié ces notes
    qui accompagnaient nos pas ?

     
    Le temps a coulé sur nos vies, le presque oubli de ce qui fut s'installe, occupés que nous sommes à saisir le présent :  il nous échappe si vite ! L'horizon se façonne en solitaire, aux formes du vivre le Ici, Aujourd'hui ; ce que nous avons laissé derrière nous perd peu à peu couleur ; le bleu, le rose en uniforme gris sur la pellicule du temps.
     

    d' un livre oublié
    je retrouve entre deux pages
    un signe de toi
    des pétales immortels
    le parfum s'est envolé

     

    Le temps du passé sur nos vies ; Par instant  la vision fatiguée semble se réajuster : objectif flou, puis net, un visage, un lieu, le vécu heureux afflue au coeur ;  avec lui la douloureuse pensée du " plus jamais", de ce que l'on n'a pas su attraper ou retenir, dont on ne s'est pas rassasié ;  étreinte glacée !

     

    Que reste -il ,  tanka-suite

     
    Le temps souffle le froid, le chaud, nous éloigne, nous réunit parfois, mais si 
    différents !  Avec le vent du soir vacillent, s'éteindront, les bougies.


    même pas un souffle
    sur la mer plus une ride
    ni frôlement d'ailes
    serai-je un jour cette eau calme
    apaisée de souvenirs 

     

    SIDO 

    (28/07/2015)


    6 commentaires
  •  

    Matin tout en gris   Brume
    au dessus des cheminées
    nuages de brume
    en suspens- se fait attendre
    la brise - en aveugle aller  

     

    j'ai longtemps suivi
    dans les volutes grisâtres
    le fleuve sans fin
    sur ses eaux sombres voyagent
    les feuilles de mes pensées

     

     

     

    Petite  suite de...Brumesilence des pas
    dans les allées de cyprès
    endeuillés aux cimes  
    les souvenirs se succèdent
    enrobés d'un voile opaque

    poussée par le vent
    la brume trace sa route 
    je l'observe inquiète
    en s'éloignant elle laisse
    sur moi des pans de manteau 




     

    peu à peu l'azur
    malgré  l'écharpe légèreBrume
    ceinturant  les arbres
    enfin pouvoir avec lui
    choisir autre garde-robe  
       

     

     

     

     

     

          SIDO

     

     

     


    4 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires