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Comme sable humide
encombré d'algues d'hiver
charriées par la mer
je te vois - que vienne l'heure
de ces éboueurs des jours
Je me sens le sable
happé par les rouleaux blancs
je glisse me perd
tu le vois bien rien n'arrête
la force des élémentsun beau soir d'été
dans la main du promeneur
la poignée du sable
rafraîchi par les embruns
je serai ce sable là
SIDO
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Entre ses bras puissants
le pin courbé sous le vent
enserre la mer
Des pins maritimes
tutoient le sol - cœurs d'écorce
tournés vers la merSIDO
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Odeur de bois mort
de mimosas sur la fin
après la pluie Mars
en gouttes sur mon visage
là-bas l'amandier fleurit
un autre parfum
imprègne la terre humide
bientôt le printemps
ouvrir en grand les fenêtres
de la chambre inoccupée
le long d'un couloir
la progression du fauteuil
suivi en pensée
par la fenêtre un rayon
et le frisson des feuillages
En face de moi
les herbes du champs voisinpiquetées de blanc
un coin sauvage prospèrene pas le discipliner !
la maison se met
aux diapason du jardin
livré à lui-même
dans une coupe végètela jacinthe rescapée
les buissons se taisent
s'approche le machaon
de la digitale
si tu pouvais assister
à ses vols de séduction !couverte de fleurs
du vieux freesia une tige
s'incline aujourd'hui
puisse-t-elle résister
à l'hiver de mes pensées
SIDO
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Immobilité--
d'un trait de plume une voile
oscille dans l'eauLes mâts des voiliers
désignent le bleu du ciel -
je guette le ventDu blanc sur la mer
bousculée par le mistral
une voile danseSIDO
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